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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 23:02

http://otakunodera.com/images/lady_snowblood_01.jpg

 

Fiche d’identité :

Titre : Lady Snowblood

Auteur : Kazuo Koike au scénario et Kazuo Kamimura au dessin

Editeur : Kana

1400p en trois tomes

Style : elle est trop balèze

 

L’histoire :

Yuki est née pour venger ses parents. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Ah ui, elle aime aussi la gymnastique suèdoise et elle hésite pas à goudouiller…

 

Ce que j’en ai pensé :

Bon ben c’est connu, Lady Snowblood est le manga qui a inspiré Tarentino pour faire Kill Bill et effectivement, la thématique est bien présente et de bien belle manière : la mère de Yuki hait tellement ses ennemis qu’elle franchi le pas que l’on croyait tabou : non pas avoir des enfants pour les mettre au congélo mais pour assouvir sa vengeance.

 

Ce manga alterne des aspects particulièrement kitschs et d’autres pas si bêtes que ça. Je m’explique.

On retrouve notre bon Koike des familles qui nous pond encore une fois une héroïne à la Tom Cruise des années 80, une femme qui se bat pour imposer la gym suédoise dans son pays (franchement, vous avez déjà vu un prétexte aussi con pour écrire un bouquin à part les régimes de Sulitzer ?) et bien entendu des scènes de goudoux et de pipi. Cette répétition de scènes uro Koike ne cesse de me surprendre… Ah ui, dernier détail absolument à l’épanouissement du lecteur : Yuki est capable d’encaisser des bites qui feraient rougir de honte des mammouths. Et ça c’est indispensable au bon déroulement de l’histoire. Encore merci koike pour ces moments indispensables.

A côté de ça, on trouve enter les lignes un thème cher à Tezuka : l’opposition entre tradition et modernité. Parce que ui, plus que pour le grand écart, Yuki se bat pour changer les mentalités dans son pays bien trop replié sur lui-même. Et ça, c’est cool.

 

Dernier point marquant pour moi : le dessin. On sent que globalement, le dessin est fait à la va vite avec des traits parfois grossiers. Cependant, deux ans après ma première la raison pour laquelle Lady Snowblood m’a marqué est la qualité de certaines planches. Kamimura a réussit à trouver des positions / poses que si j’avais été photographe de cinéma, j’aurais été super heureux et super riche de pouvoir les sortir. En bref, certaines planches sont des photos parfaites d’action comme on en voit rarement dans la bd ou dans un flim. Rien que pour cela, Lady Snowblood vaut le coup d’être lu.

 

En conclusion :

Un bon livre sur « la voie »

 

Graphisme : 8/10. Ça oscille entre le moyen et le très bon.

Histoire : 5/10. Rien de bien fantastique

Narration : 5/10. On retrouve bien Koike encore une fois avec ses qualités et ses défauts

Note totale : 7/10 Pour le thème sous-jacent de l’opposition modernité /tradition et pour ses planches / photos qui relèvent du génie.

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