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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 09:23

http://www.manga-news.com/public/images/vols/crying_freeman_10.jpg

 

Fiche d’identité :

Titre : Crying freeman

Auteur : Kazuo Koike au scénario et Ryoichi Ikegami au dessin

Editeur : Kabuto

10 fois 200 et quelques pages autrement dit trop

Style : ça fait pas bon de vieillir

 

L’histoire :

Hino Emu se trouve sur une falaise à faire de la peinture quand soudainement elle surprend un assassin en train de tuer un autre gugus. Elle voit son visage et elle comprend qu’elle va finir par y passer assez rapidement.

Quelques temps plus tard, il (Yo le crying freeman) la retrouve. Elle accepte sa mort mais à condition de se faire péter la rondelle avant. Bon prince, il accepte.

Finalement, Yo refuse de la tuer. Il devient le chef des 108 dragons (une mafia sauce aigre douce). Tous deux affrontent ensemble les épreuves quotidiennes de la vie de bandits de grands chemins à base de combats à poil entre gens tatoués, baise, promenades en sous marin et de pipi (car ui, on retrouve encore une fois des femmes qui pissent dans un truc de Koike).

 

Ce que j’en ai pensé :

Le thème de base laissait augurer un bon manga : comment se faire accepter par un groupe quand on lui est étranger ? C’est la question qui se pose à Yo les 1/2 premiers tomes et puis plouf, plus rien de bien intéressant ou alors de manière super artificielle, au mieux.

 

Au final, je me suis retrouvé dans un énorme nanard des années 80 où auraient pu jouer Chuck ou bien encore JCV s’ils avaient été un peu plus bridés.

On retrouve bien Koike dans ce manga dans tout ce qu’il a de plus caricatural. Sans déconner, avec une Audi en plus, ça aurait pu faire un très bon Besson. On retrouve donc du cul, des combats bidons, des méchants en papier carton et un héro qui se déplace en sous marin. Et quel héro, il fait tout parfaitement : stratégie, combat, parties de fesses, cuisine, jardinage, parachutisme et tricot. C’est un peu comme un Tom Crews des années 80 avec 20 cm de plus et un peu moins de scientologie.

Autant l’histoire se tient sur les ½ premiers volumes, autant le reste de tomes ressemble plus à un empilage d’histoires qui ne font pas avancer le schmilblick. Mieux, on empile les clichets sans aucun intérêt. C’est dommage de tuer autant d’arbres pour ça.

 

En conclusion :

Mort au vendeur qui m’a vendu ça ou alors que ses enfants soient cons sur 7 générations

 

 

Graphisme : 5/10. Bon ben pas exceptionnel. Ni mauvais

Histoire : 2/10. Bon ben il dit qu’il voit pas l’intérêt du truc

Narration : 2/10. Trop de clichets.

 

Note totale : 2/10. Parce que bon, faut pas pousser Maurice, cumuler autant de maladresses et faire durer autant la chose. Bon en même temps, il est plus édité et il est de plus en plus difficile de trouver certains tomes et c'est tant mieux

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