Mon grand oncle est donc malade.
85 ans, des gros soucis de diabète et une jambe en très mauvais état.
Étant donne sa santé et ses difficultés à communiquer, la toubib a dit à ma tante qu’il n’était pas possible d’envisager un traitement 1/ parce qu’il ne le supporterait probablement pas, 2/ parce qu’il n’est pas en état de comprendre ce qui lui arrive.
L’objectif est donc maintenant que tout se fasse doucement pour limiter sa souffrance.
Ces derniers temps, j’ai beaucoup moins pensé à lui. Il est en maison de retraite et je me laisse déborder par le quotidien.
Je me sens un peu triste. Je ne suis pas proche de lui, il est déjà parti trop loin et depuis trop longtemps. Mais malgré cela j’éprouve une certaine tendresse pour lui.
Il me manque déjà.
